Aujourd'hui sur facebook, j'ai partagé la lettre d'un professeur se retrouvant devant sa classe après l'attentat

Et je voulais y revenir sur ce blog parce qu'elle a décris très clairement le quotidien de beaucoup de jeunes qui "vivent au pied des HLM"comme elle dit, mais qui seraient aussi en Belgique, les jeunes des zones ZEP* zone d'éducation prioritaire.

Cette lettre a fait ressurgir en moi, ce sentiment d'injustice contre la discrimination positive qui ressemble plus à une ségrégation des jeunes, comme s'il y avait des bons et des mauvais élèves.
Que peut-on ressentir quand on est un jeune  en ZEP? quelles questions peut-on se poser?
la première est sans doute "ai-je le même avenir que les autres normaux" ?
Bien sûr, il y a l'intention positive derrière toutes ces mesures. mais elle ont créé des écoles "poubelles", et pas mal de jeunes opposés à l'école  qui ne représente pas pour eux  un lieu d'épanouissement et d'avenir.
Certes il y a les programmes à respecter et les enseignants font sans doute de leur mieux pour motiver leurs élèves, mais ont-ils le temps de les écouter vraiment. Le vrai débat ne serait-il pas de savoir comment apprendre à apprendre, apprendre à évoluer avec bonheur dans leur environnement, et dans le monde.

Dans sa lettre ce professeur écrit:
 " J’ai refusé d’encadrer leur pensée, de recourir au bouclier des programmes : faire rentrer le réel dans des définitions et des cases érudites créées par des adultes pour des adultes. J’ai refusé de partir du principe que j’allais contrer frontalement, du haut de ma position d’adulte et de prof, les éventuels dérapages : quand il faut lutter pied à pied contre des thèses fallacieuses, des idées dangereuses, il faut laisser les ados s’exprimer librement plutôt que de se protéger en réduisant immédiatement leur lecture à « liberté d’expression », « liberté de la presse », « laïcité ». Les grands concepts viendront après, peut-être, selon ce qu’ils diront."

Cette explication nous renvoie directement au précepte de la communication en PNL, écouter l'autre, comprendre ce qu'il veut dire, ce qu'il ressent, l'accompagner dans son expression pour ouvrir le champs des possibles et élargir sa vision du monde.
C'est aussi le but que je poursuis en voulant introduire la PNL à l'école.

voici le lien pour cette lettre, même si cela vous semble long, n'hésitez pas à la lire jusqu"au bout.
Mes élèves, un drame et des mots 
http://www.chouyosworld.com/2015/01/14/mes-eleves-un-drame-et-des-mots/ 
( faire un copier coller de l'adresse dans votre moteur de recherche, merci) 
 


*Récemment, le politique a pris conscience de cette réalité et a "pondu " un décret qui a rendu fou la plupart des parents et des directions d'école.